Panier

En décembre dernier, nous avons évoqué avec vous, la fameuse tradition du cochon de Noel. On en reparle ici sur le blog de Caraïbes Factory.

Le saviez-vous, manger du cochon pour Noël aux Antilles est une tradition récente qui date du 19ème siècle. De génération en génération, les hommes et les femmes de la famille transmettent le savoir-faire culinaire qui ravira les papilles le soir du réveillon.

Autour de la table familiale, le cochon sera présenté sous plusieurs formes avec des étapes de préparation dont le secret est bien gardé. Même si la base reste la même vous retrouverez un gout différent dans chaque famille !

La gamme du traditionnel jambon de Noël s’est notamment enrichie au fil des années afin de combler tous les palais. Il se présente en version avec ou sans os, fumée, nature ou épicée.
Les puristes le parfument au vieux rhum et le recouvrent de sucre de canne afin de le faire caraméliser.

Sous ces différentes formes, le cochon de Noël se dégustera à l’apéritif, en plat chaud ou froid, accompagné de pois d’angole, d’une purée d’igname, d’ananas… pour rester dans la pure tradition.

Quant au boudin antillais, là encore, le choix est vaste.
Son secret de fabrication réside principalement dans le choix des épices qui lui procurent cette saveur si particulière. Le plus réputé étant le boudin noir qui se prépare à partir du sang de porc.
Vous trouverez également des gammes de boudins blancs composées de toutes sortes de poissons, fruits de mer et légumes pays (morue, giraumon, crabes, ouassous, lambi, langouste…).

Au-delà de la tradition culinaire, c’est un véritable procédé de fabrication qui encadre la réalisation de ces mets traditionnels. Il vous reste encore 6 mois pour vous mettre à la pratique.

Repères / à retenir :

  • Tout au long de l’année, on nourrit le cochon dans son parc.
  • A l’avance, on prévoit les personnes qui devraient donner un coup de main pour le jour qui lui serait fatidique.
  • C’est lui qui donnerait le boudin créole, la viande pour les petits pâtés et le ragoût bien épicé, sans oublier le jambon fumé.
  • Déjà, dès la fin du mois de novembre, on commence à faire macérer dans du rhum les peaux d’oranges conservées et mises à sécher pour le shrubb. Puis, on prépare le sirop de groseilles et l’anis.

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