Meilleur apprenti de France en ferronnerie d’art 2013, Jonathan Pépin, 24 ans a obtenu son bac S à Baie-Mahault, en Guadeloupe.
Sa passion pour l’enclume n’est pas nouvelle. Lycéen, il avait déjà une petite forge et fabriquait des couteaux. Pour maîtriser les bases, il a d’abord passé un CAP de métallier, à Toulouse, en alternance avec les Compagnons du devoir.
À Varzy, son art a explosé au point qu’il est entré dans le cercle très fermé des meilleurs apprentis de France, avec une médaille d’or nationale. Forge ornementale, en damas, en débillardage, en étampage, le ferronnier est désormais un expert en la matière.
Après quatre années de formation à Varzy, une formation en ferronnerie labellisée “Excellence”, Jonathan Pépin poursuit son aventure dans la ferronnerie en Guadeloupe, là où il est né, là où il y a ses racines.
Repères / à retenir :
- La ferronnerie a connu un développement très important au xixe siècle avec l’apparition de la fonderie et la diffusion de modèles industriels en fonte.
- Il existe troix types de ferronnerie :
- La ferronnerie populaire recouvre la production des artisans locaux, généralement maréchaux-ferrants, qui disposaient des moyens techniques forge et enclume et du savoir-faire pour travailler le fer.
- Apparue au xixe siècle, la ferronnerie industrielle va de pair avec l’extension des fonderies et la baisse de prix qui en résulte. Elle donne lieu à un large catalogue de pièces moulées standard destinées aux balcons et grilles des demeures bourgeoises, mais aussi à celles des tombes.
- La ferronnerie d’art. Un certain nombre d’artistes se sont investis dans le travail du métal. Portés par la demande des édifices publics, cathédrales, palais, demeures de prestige de la noblesse ou de la haute bourgeoisie, ils connaissent parfois la notoriété.
Sous Louis XIII et surtout sous le règne de Louis XIV, la ferronnerie française atteint le plus haut niveau d’excellence.
Crédit photos/Source : Tipiik magazine